La République démocratique du Congo à l’instar de la communauté internationale, célèbre ce jeudi 28 juillet 2022, la 12ème édition de la Journée mondiale de lutte contre les hépatites.
Dans son adresse à la nation, en marge de la célébration de ladite journée, le ministre de la santé publique hygiène et prévention a déclaré que la RDC fait face aux hépatites virales, notamment B et C.
« En RDC, les données disponibles sur les hépatites au sein de la population indiquent que les hépatites B et C sont présentes dans l’ensemble du pays et constituent une priorité de Santé Publique. Depuis son discours d’investiture le 24 janvier 2019, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo(…) avait pris l’engagement de cheminer le pays vers la couverture santé universelle », a t-il fait savoir.
En dépit de cette triste réalité, le gouvernement congolais a réalisé de multiples actions, et des efforts notables ont été consentis dans le domaine de la sensibilisation et prise en charge des hépatites avec l’appui des partenaires techniques et financiers dans la lutte contre cette pathologie.
Le ministère de la santé publique s’est doté depuis cette année 2022 d’une politique, d’un plan stratégique et des directives techniques claires de lutte contre les hépatites.
Le numéro un de la santé publique a profité de cette journée pour appeler à l’implication de tous afin d’atteindre l’objectif fixé pour 2030.
« On ne saura parvenir à l’élimination des hépatites d’ici 2030 sans interventions de la santé publique forte et coordonnées, avec une participation communautaire optimale en matière de prévention et de traitement dans le cadre de la couverture sanitaire universelle », a averti Jean Jacques Mbungani.
Instituée en 2010 par l’Organisation Mondiale de la Santé, cette journée vise à attirer l’attention de la communauté internationale sur la menace que représentent les hépatites pour la santé publique dans le monde, et inciter les États à combattre ce fléau.
Pour cette année, l’OMS a retenu comme thème: « rapprocher de l’offre de soins de l’hépatite des établissements de santé primaires et des communautés, afin que les personnes aient un meilleur accès au traitement et aux soins quel que soit le type d’hépatite dont elles sont atteintes ».
Murphy Fika