Le Mouvement du 23 mars (M23) et le gouvernement de la République démocratique du Congo n’arrivent pas à fumer le calumet de la paix en dépit de quelques tentatives de réconciliation.
Ce mardi 16 août, le M23 a une fois de plus, demandé l’ouverture d’un dialogue direct avec le gouvernement congolais. Et cette demande tombe quelques heures après la reprise des hostilités vers trois heures (3h) du matin à Tanda, Mukarange et Muhimbira, à Rutshuru (Nord-Kivu).
Pour la petite histoire, le M23 est essentiellement composé des anciens soldats de l’armée congolaise qui se sont rebellés car ils accusent le gouvernement de marginaliser leur minorité ethnique tutsi.
Plus précisément, « la plupart viennent de communautés rwandophones congolaises du nord », détaille Pierre Boisselet, chercheur au groupe d’études sur le Congo dans le Journal Afrique du 4 avril 2022 sur TV5MONDE. Selon lui, les rebelles du M23 « voudraient reprendre les terres qu’ils estiment leur appartenir. »
Par la Rédaction