Comme présenti par bon nombre d’observateurs avertis, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a annoncé, jeudi 12 septembre dans la soirée, la dissolution de l’Assemblée nationale, au cours d’un message adressé au peuple sénégalais à la télévision nationale.
Le chef de l’état sénégalais n’ayant pas la majorité absolue à la chambre basse du Parlement sénégalais, lors des dernières legislatures, cherche par ces nouveaux scrutins à se donner une majorité stable pour bien appliquer son programme d’action.
» Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise. Aujourd’hui plus que jamais, l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat », a fait savoir l’ancien opposant à l’ex-président Macky Sall.
À l’en croire,
les blocages observés ces derniers jours à l’Assemblée bloquait le développement du pays.
» Le gage d’une collaboration franche avec la majorité parlementaire (…) était une illusion. Celle-ci ayant décidé de se détourner du peuple pour promouvoir le culte du blocage et ainsi entraver la mise en œuvre du projet sur la base duquel j’ai été élu », a-t-il soutenu.
Selon le journal la Croix, l’Assemblée nationale avait également rejeté début septembre, un projet de dissolution de deux institutions consultatives, entraînant un bras de fer avec l’exécutif.
L’Assemblee nationale ainsi dissoute, les sénégalais seront appelés de nouveau aux urnes, le 17 novembre pour des élections législatives anticipées.
MF