C’est un exercice théorique et économique de haute voltige tellement que cette guerre a des impacts divers et complexes. C’est pire encore lorsqu’on veut aussi tenir compte des dommages humains et en faire une estimation chiffrée.
Lors du point de presse hebdomadaire du porte-parole Patrick Muyaya auquel le Ministre des Finances a été associé, celui-ci, a, de manière claire, fait le point sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays et le coût colossal qu’elle coûte au pays.
Selon Nicolas Kazadi, « cette année, vous savez, nous avons touché beaucoup de ressources y compris des appuis budgétaires. Ces avantages nous permettent de faire face à ces dépenses, que ça soit les subventions pétrolières ou autres. Et donc, nous avons besoin de maintenir cette relation (avec le FMI) parce que nous avons, en plus de l’impact de la crise en Ukraine, nous avons la crise de l’Est qui est aussi une agression du même type que celle de l’Ukraine», a-t-il dit, précisant que, « cette crise de l’Est coûte énormément » au pays.
Et de poursuivre :
« J’ai déjà eu à dire que les dépenses qu’on fait sur le volet sécuritaire ont été multipliées par 8, maintenant je crois presque par 10 parce que chaque jour qui passe ici, il y a de nouvelles dépenses qui sont faites ».
L’aggresson de la RDC par le Rwanda sous couvert du M23 est en train de coûter cher. Et surtout si l’on tient compte de son coût humain.
Par Gédéon ATIBU