Les habitants du quartier CPA/Mazal de la commune de Mont-Ngafula sont montés au créneau, le lundi 1er août, pour exprimer leur ras-le-bol face au non respect des engagements de la part des autorités de l’hôtel de Kinshasa, dans le cadre de la réalisation du projet de la sous-station de la Société National d’Électricité située dans leur quartier.
Celà fait suite à une note d’information dont la rédaction de objectif-infos.cd s’est procurée une copie, délivrée par la SNEL, en date du 5 avril 2021 aux propriétaires des parcelles et maisons situées dans le tronçon compris entre pylônes 24 et 26 de la sous-station du quartier de CPA/Mushi, portant sur la réalisation d’un projet entre une firme chinoise et le gouvernement congolais.
Ce projet, d’après la note, prévoit l’élargissement de ce poste électrique en vue de permettre à la SNEL d’augmenter sa production du courant, pour les abonnés de ce coin de la capitale et ses environs, d’où la démolition des parcelles compris sur ce tronçon.
« la SNEL nous a convoqué, on a parlé avec le ministre des affaires foncières et toute l’équipe. (…) nous avions négocié avec la SNEL. Le gouvernement qui a évalué la valeur de nos constructions et qui a promis de nous indemniser. (…) Il faut indemniser les gens et savoir comment les délocaliser », a déclaré maitre Nicolas Bekoma, propriétaire de l’une des parcelles concernées par cette démolition.
Au moment où ces derniers attendaient leur indemnisation, de la part de gouvernement, via l’hôtel de ville, ils ont été surpris le mercredi dernier, par le lancement de l’opération de démolition des maisons et habitations par le bourgmestre de la commune de Mont-Ngafula. Ce dernier, s’est dit s’appuyer sur un arrêté signé par le gouverneur, d’après les responsables des parcelles.
Un acte, qui selon eux, viole l’engagement entre la SNEL, l’hôtel de ville de Kinshasa et les propriétaires des parcelles concernées.
« (…) mais on nous surprend par un arrêté, qu’ils vont détruire nos parcelles, car se sont des constructions anarchiques. Alors que nous avions donné à la SNEL nos titres des propriétés et certificats d’enregistrements, pour que nous puissions être indemnisés », a t-il décrié.
Ces derniers en appellent au respect des engagement et à l’implication des autorités compétentes dans cette affaire, car cela fait plus d’une année qu’ils attendent leur indemnisation pour quitter le lieu.
Rappelons que près de 120 parcelles sont concernées par cette opération de démolition, dans le cadre de ce projet dont le go avait été donné par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi il y a quelques mois.
Murphy Fika