Conformément aux instructions données par le Chef de l’État, au cours de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres du 7 janvier dernier, sur la délocalisation du marché de Matadi Kibala et suite au drame survenu le mercredi 2 février, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a réuni autour de lui à l’hôtel du Gouvernement, quelques ministres sectoriels en l’occurrence, le ministre d’État en charge de l’urbanisme et Habitat, le ministre des affaires foncières, le ministre des infrastructures et travaux publics, le ministre de la formation professionnelle, les autorités administratives et policières en vue d’étudier cette question et envisager des solutions durables.
«C’est une réunion qui a été prévue depuis plusieurs jours parceque vous avez suivi, le Président de la République avait, dans sa communication au conseil des Ministres du vendredi 7 janvier, parlé de la nécessité de délocaliser le marché de Matadi Kibala qui représente une potentielle menace pour les personnes qui y pratiquent parceque situé entre la ville province de Kinshasa et la province du Kongo central. Malheureusement, nous avons connu cet accident de ce matin, donc c’était aussi l’occasion de passer en revue le sujet dans sa globalité et voir aussi les pistes des solutions qui ont été envisagées. Le Ministre de l’Urbanisme a annoncé qu’il y avait des sites identifiés préalablement pour permettre de faire la délocalisation de ce marché», a déclaré Patrick Muyaya.
Et d’ajouter :
«Nous avons eu aussi l’occasion de revenir sur les évènements de la journée et la nécessité par exemple de regarder les détails d’identification des victimes, comment les obsèques doivent être organisés parce que le Gouvernement a pris l’engagement de le faire et de voir aussi quelles sont les mesures urgentes qu’il faut envisager par rapport à la problématique globale qui se pose dans plusieurs coins de la ville de Kinshasa où vous avez des habitations qui sont aménagées sur les pieds des pilonnes de la SNEL, sur des servitudes où normalement on ne devrait pas construire », a souligné le porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya.
Par Bien-aimée Bosasele