Les délégués africains et certains de pays en développement presentent ont desaprouve » le nouveau cadre mondial de la biodiversité post-200, adopté, aux petites heures du matin de ce lundi 19 décembre, lors de la COP15 sur la diversité biologique au Montréal au Canada.
D’après le site environews, la République démocratique du Congo a été la première à jeter en pâture le texte de ce nouveau cadre.
» Les parties qui sont des nations développées devraient fournir des ressources aux parties qui se développent.
Engagement qui était prévu être à la hauteur du cadre mondial de la biodiversité post-2020, c’est -à-à dire au moins 100 milliards de dollars américains par an », a déclaré Daniel Mukubi, le négociateur de la RDC dans ces assuses.
Monsieur Mukubi a fait cette déclaration au
Au nom de la vice-première ministre de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaiba Masudi, il aindique dans son intervention que la plénière d’adoption de ce nouveau cadre a connu un grand retard car, la RDC avait bloqué la machine en présentant son objection, à en croire la même source.
Il a par ailleurs fustigé le silence du monde sur la destruction de la faune et flore du parc des Virunga, dans la partie est de la RDC. Une destruction consécutive aux activités des terroristes du M23 appuyés par le Rwanda.
« Nous sommes face à une responsabilité historique et le monde tout entier nous regarde, étonné de constater désespérément notre incapacité à trouver un compromis pour sauver la nature, la biodiversité, la planète et les humains. La RDC croit encore en la capacité de nous tous d’aboutir à un document qui reflète la réalité et qui va donner un sourire aux populations meurtries du Monde entier, en particulier celles de l’est de la République démocratique du Congo », a-t-il déploré.
Cette déclaration a été jugée d’un véritable putsch par certains africains dans la salle notamment le Cameroun.
Alors que les ambitions de toutes les cibles sont élevées ; celle de la cible 19 est faible,
Malgré cette objection, le président de la COP15, le ministre chinois, Huang Runqiu, a déclaré adopté le nouveau cadre de la biodiversité post-2020, après une dizaine de jours de négociations.
Murphy FIKA