L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dresse un bilan de près de quatre cent morts (400) et trois milles cinq cent (3500) blessés, dans les combats depuis le samedi 15 avril dernier, entre les hommes paramilitaires à l’armée loyalistes à Khartoum et dans d’autre zone du Soudan.
D’après le site RFI, ce vendredi 21 avril l’aviation de l’armée régulière a poursuivit ses frappes contre les positions des paramilitaires des Forces de Soutien Rapide (FSR) du général Hemedti, dans le centre-ville de la capitale soudanaise.
Selon le Syndicat des médecins du soudan, ces victimes civiles, pour la plus part, sont recensés à Khartoum, Bahri, Omdurman, Nyala, El Fasher, Zalingei, Al Hasahisa. Cette structure syndicale de médecins soudanais révèle que 70% des 74 hôpitaux situés dans les zones touchées sont à ce jour hors service.
L’appel à une trêve de trois jour lancé par le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres, en ce jour de la fête musulmane, n’a pas été écouté par les deux frères ennemis.
Si le général Hemedti, chef des FSR, serait montré ouvert à un cessez-le-feu; cela n’est pas d’avis pour le général Abdel Fattah al-Burhan, chef des Forces Armees Soudanaises, FAS. Ce dernier a en croire la même source, s’est confié à la chaîne de télévision qatari Al Jazeera, a estimé qu’il n’y aurait pas « de discussions politiques » avec son rival.
» Soit Hemedti, cesse de vouloir contrôler le pays, soit il se fera écrasé militairement », a averti le général Abdel Fattah al-Burhan.
Murphy Fika