Soupçonné d’être de mèche avec l’agresseur : les congolais s’opposent à la venue d’Emmanuel Macron en RDC

Le président français Emmanuel Macron, est en phase d’effectuer une tournée africaine. Parmi les pays que le locataire de l’Elysée doit visiter, figure la République démocratique du Congo, un pays en proie à l’insécurité dans sa partie Est.

L’agresseur du pays de lumumba n’est personne d’autre que le président rwandais Paul Kagame, sous couvert de sa bande (M23). Des milliers des congolais sont morts lors des assauts de ce mouvement rebelle, sans compter d’innombrables déplacés de guerre qui vivent dans une précarité sans précédent, sous l’œil impuissant qui frise la complicité de la communauté internationale.

Soupçonné d’être de mèche avec l’agresseur, les congolais rencontrés dans les rues de Kinshasa par la rédaction de Objectif-infos.cd, s’opposent catégoriquement à la venue du président français Emmanuel Macron en RDC.

A l’unanimité, ces congolais estiment qu’il serait de mèche avec le Rwanda pays agresseur de la RDC.

 » Qu’il ne vienne pas. Nous ne trouvons pas l’importance de sa venue dans notre pays, à cause de l’hypocrisie et de la complicité de la communauté internationale dans la guerre qui sévit à l’Est », a commenté un congolais sous le sceau de l’anonymat, avant de laisser la parole à un autre qui affirme que, la communauté internationale condamne le Rwanda le jour, et l’encourage à continuer à aggresser le Congo le nuit, car cette guerre leur est profitable.

Le même son de cloche retentit quasiment partout dans le chef de la population congolaise, qui en a marre de cette guerre. Sur les réseaux sociaux, la majeure partie des compatriotes restent contre la visite du locataire de l’Elysée en RDC.

Pour accentuer la pression, certains mouvements citoyens, en l’occurrence  » Filimbi », travaillent d’arrache-pied pour boycotter la visite d’Emmanuel Macron en RDC.

Décidément, les congolais en ont marre de la guerre injustement lui imposée par son voisin le Rwanda sous le regard complaisant de la communauté internationale.

Par Emmanuel Sandalay