Les habitants de Libenge (Sud-Ubangi) se plaint de la hausse des prix de biens de première nécessité biens dont certains ont carrément doublé de prix.
À les en croire, cette hausse de prix fait suite notamment au mauvais état des routes et à l’afflux des acheteurs expatriés.
« Le délabrement des routes de desserte agricole et la hausse de prix du transport dû au manque de carburant, sont à la base de cette situation. À cela s’ajoute l’afflux des trafiquants centrafricains et congolais de Brazzaville. Ils traversent et vont chercher les produits jusqu’au fond des villages et cela occasionne la hausse des prix », explicite l’administrateur du territoire Wutshu Nonge Antoine.
Selon lui, « le bidon d’huile de 5 litres se vendait à trois mille, trois mille cinq cents Francs Congolais, désormais, il coute à huit mille Francs congolais. Le bassin de Fufu se vendait à 4 mille, cinq mille, maintenant, il revient à 9 mille. À l’époque vingt chenilles vivantes, on les vendait a cent Francs, maintenant c’est sept à cent Francs congolais. Le verre d’arachides se vendait à trois cents cinquante, quatre cents Francs Congolais, et maintenant, c’est à huit cents ».
Par ailleurs, il s’engage à lutter contre l’exportation incontrôlée par les étrangers au détriment des populations locales.
Grâcia Kakela