Suite aux propos du ministre de l’Enseignement, Primaire, Secondaire et Technique (EPST) de désactiver les enseignants grévistes de la fiche de paie, le président de l’intersyndicale des enseignants de la province du Sud-Ubangi, César Bokula, a réagi le jeudi 7 octobre 2021, en traitant ces propos d’intimidation.
À l’en croire, les propos tenus par Tony Mwaba sont non seulement des informations, mais aussi de la dictature.
« L’enseignant n’a pas seulement les devoirs. Nous sommes dans un pays démocratique. Notre constitution reconnaît aussi la grève. Nous avons le mot d’ordre national : Écoles sans enseignants. Si le gouvernement prend en charge nos revendications, même partiellement, à ce moment-là nous pouvons allonger un peu la corde. Mais nous intimider comme ça. C’est la dictature », s’est exprimé César Bokula.
Et de renchérir:
« Au mois de juillet, je vous rappelle, c’était un montant de 100.000 CDF qui était promis et c’est resté irréalisable. Alors voilà ça quitte 100.000 pour arriver à 40.000 CDF et demain nous allons atteindre 10.000 CDF et qui ne sera pas toujours payé. Nous voulons la concrétisation du mot du gouvernement « .
Notons que cette déclaration de César Bokula a intervenu au sortir d’une rencontre présidée par la ministre provinciale intérimaire de l’Éducation du Sud-Ubangi, Marie-Thérèse Tonto, l’intention des gestionnaires des écoles afin de restituer les résolutions des assises de la promotion scolaire déroulées à Kinshasa.
Par Kevin Muteba