Le comité international de la croix rouge CICR a distribué ce mardi 15 Novembre, une assistance humanitaire aux déplacés et retournés localisés à Bendera, poste administratif situé à environ 120 km au Nord de la ville de Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika.
Il s’agit en tout de « 4264 ménages touchés par les conflits armés et d’autres situations de violence sur l’axe Kakinga – Manyanga, sur la route de Bendera », qui ont reçu une aide en nourriture et semences ; renseigne un communiqué de presse du CICR daté du 14 Novembre 2022.
Maya El Hage, cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Kalemie affirme que ces vivres viennent répondre aux besoins immédiats de ces familles « les semences leur permettront de relancer à moyen terme la production agricole et de se relever des effets de l’insécurité alimentaire ».
Cette activité du (CICR) a été organisée en partenariat avec la Croix-Rouge de la RDC « en fonction des besoins prioritaires des familles se trouvant dans la zone », note le document parvenu à notre rédaction.
Et d’ajouter : » Sur les 4268 bénéficiaires, 3 847 ménages résidents ont reçu chacun une ration alimentaire et des semences. Les vivres sont composés de farine de maïs, de haricot, de l’huile végétale et du sel, alors que les semences proviennent du maïs et des amarantes », tel qu’on peut lire dans le communiqué.
Cependant 421 familles déplacées et retournées ont bénéficié pour leur part des biens essentiels de ménage et de la nourriture.
C’est depuis 2017 que la région de Bendera est en proie aux violences dues aux conflits armés à répétition.
Situé à la frontière entre la province du Tanganyika et celle du Sud-Kivu, Bendera fait face aux violences occasionnées par les conflits armés qui écument la région depuis 2017.
Selon le CICR, «cette situation entraîne les déplacements réactifs et préventifs des populations civiles ainsi qu’une vulnérabilité accrue de communautés en raison des pertes de leurs biens. »
Des groupes armés maimai et étrangers y font la loi et des populations civiles sont parfois livrées à elles-mêmes.
Par Gédéon ATIBU