Apres élection et vote ce lundi 17 octobre, Vincent Kibombo est élu nouveau président l’Assemblée provinciale du Tanganyika.
Cette élection telle que recommandée par Daniel Aselo Okito, vice-premier ministre, ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, s’est déroulée en l’absence du G10, un regroupement de 10 députés se réclamant de l’union sacrée et n’ayant pas approuvé cette décision du VPM.
Les 14 membres présents sur les 24 que compte l’Assemblée provinciale du Tanganyika ont jeté leur dévolu sur Vincent Kibombo, membre de l’AFDC-A, qui était candidat unique à ce poste de président.
Par ailleurs, le bureau sortant, celui de Virginie Nkulu Nemba, a rejeté en bloc ce résultat. Au nombre de 10 députés au sein de la plateforme dénommée G10, ces élus provinciaux ont dénoncé l’organisation de cette élection et accusé le VPM Daniel Aselo d’amplifier la crise au sein de cette première institution provinciale.
Précisons qu’au lendemain de l’élection de Julie Ngungwa Mwayuma à la tête de la province du Tanganyika, des divisions profondes se sont observées parmi les députés provinciaux. Une frange de ceux ayant amené la gouverneure à la tête de la province et se réclamant de la nouvelle majorité parlementaire, ont initié des pétitions visant tous les membres du bureau Virginie Nkulu Nemba. Ces derniers ont été destitués et remplacés par un autre bureau. Cette élection avait eu lieu en l’absence des membres visés au moment où ils étaient rappelés à Kinshasa pour une consultation avec le VPM Daniel Aselo Okito.
Au mois d’août dernier, le ministre de l’intérieur a autorisé le bureau Virginie Nkulu Nemba à regagner Kalemie pour exercer ses fonctions de présidente de l’Assemblée provinciale. Coïncidence, des échauffourées ont éclaté au siège de l’organe délibérant entre les pro Virginie Nkulu et l’autre frange se réclamant majoritaire d’une part, et d’autre part, des militants des partis politiques. Ce qui a conduit par la suite Daniel Aselo à fermer l’hémicycle du Tanganyika en attendant la normalisation de la situation.
Par Gracia KAKELA