Condamnés à mort par la justice tchadienne, 380 rebelles de Fact (Front pour l’alternance et la concorde) ont bénéficié de la grâce présidentielle.
C’est le Président de la transition, Mahamat Idriss Déby qui a signé le samedi 25 mars, cette mesure de grâce en faveur de ces rebelles, sur plus de 400 rebelles qui ont été condamnés mardi 21 mars dernier.
Le gouvernement tchadien a précisé en outre que, cette décision fait parti de l’engagement pris par le chef de l’État de libérer les prisonniers de guerre, et ne concerne pas les personnes condamnées par contumace, dont Mahamat Mahdi Ali, le chef rebelle de Fact.
» L’engagement solennel devant le peuple a été la libération des prisonniers de guerre. Les personnes jugées par contumace ne sont pas des prisonniers de guerre. Ces discussions et ces débats pour revenir à la paix sont toujours ouverts, et la main reste tendue. Le chef de l’État montre par cet acte qu’il se place au-dessus de la mêlée et qu’il veut agir pour la paix et la réconciliation définitive du Tchad », a précisé le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication tchadien Aziz Mahamat Saleh.
Du côté des avocats de la défense, l’on salue cette mesure de grâce prise par le numéro un tchadien, qui est vu comme un « ouf de soulagement ».
Notons qu’au total quatre cent (400) rebelles du Fact ont été condamnés par la justice tchadienne pour atteinte à la sécurité nationale et atteinte à la vie du chef de l’État, après l’assassinat par balles du Président Idriss Débi Itno en 2020.
Murphy Fika