Par Gabaliotte
Le choix opéré sur Félix Tshisekedi comme candidat à la présidentielle de 2018 de AFDC-A a lavé le speaker de la chambre haute de toute intention lui prêtée d’être adversaire politique en 2023.
Une ligne que s’était fixée le Président du Parti Travailliste (PT), Steve Mbikayi afin de permettre au gouvernement de travailler sans se piéger.
«Qui veut aller loin ménage sa monture», dit un adage de la sagesse populaire. C’est en ce sens que le Président du Parti Travailliste ( PT) avait créé la plateforme du Front Patriotique 2023 afin de préparer la bataille électorale prochaine qui promet d’être rude.
Modeste Bahati, tenté par les mêmes ambitions pour 2023 , considère Steve Mbikayi qui représentait la deuxième force politique au sein de L’AFDC-A avec ses 5 députés nationaux comme son adversaire politique. Tous les coups étant permis en politique, Modeste Bahati a jugé défendable de rouler Mbikayi dans la farine en ce qui concerne le quota réservé à AFDC-A au gouvernement Sama Lukonde. Grande était la surprise et la déception de Steve Mbikayi qui se verra sans poste même le moindre au gouvernement dit des Warriors.
Maintenant que l’AFDC-A a accepté soutenir la candidature de Félix Tshisekedi en 2023; Steve Mbikayi a brisé son silence quant à cette question.
Dans un tweet mis en ligne ce lundi 26 juillet 2021, l’initiateur du Front Patriotique 2023 s’est réjoui de son sens de clairvoyance et anticipation.
« Qu’on nous aime ou qu’on nous haïsse, nous avons le courage de nos opinions, nous sommes toujours anticipatifs », a-t-il dit.
C’est un secret de polichinelle. Modeste Bahati et Steve Mbikayi sont officiellement en guerre ouverte depuis un moment. L’ancien ministre des actions humanitaires sous le Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba ne rate Modeste Bahati qu’il qualifie de Maradona par sa capacité de dribbler ses partenaires politiques.
« Ceux qui nous ont traités de flatteurs hier, nous ont rejoints! Félix Tshisekedi est aussi leur candidat en 2023. Après tout, il faut avoir un poste à la CENI », a-t-il indiqué avant de lui lancer en pleine figure « Filou, roublard, Maradona national ».