Les habitants de la province de la Tshopo se plaignent du délabrement de la route Kisangani-Ubundu. Cette route de longueur de 126 kilomètres est d’une importance économique, car elle permet le trafic entre la ville de Kisangani et la province du Maniema en passant par la cité d’Ubundu.
Actuellement, au départ de Kisangani, il faut plus de 24 heures à une moto pour atteindre Ubundu ou vice-versa, alors qu’auparavant, lorsqu’il n’y avaient pas des bourbiers, 2 heures suffisaient pour arriver et 4 heures de route pour les véhicules qui, aujourd’hui, font trois jours en cours de route.
Par conséquent, Gilbert Bokungu, président de l’assemblée provinciale de la Tshopo regrette que les travaux autrefois entrepris se soient arrêtés brutalement.
« Nous avons vu les Chinois et l’Office des routes qui étaient plongés dans la même route. Les travaux se sont arrêtés à mi-chemin. Actuellement, il y a les commerçants de Kindu qui ne peuvent plus évacuer leurs marchandises. Un état de délabrement très avancé préjudicie la route, les véhicules ne peuvent plus atteindre Ubundu et l’économie a sensiblement baissé; d’autant plus qu’il n’y a pas circulation monétaire… », a-t-il dit.
Cet élu du territoire d’Ubundu exhorte le Fonds national d’entretien routier (FONER) à débloquer des moyens financiers nécessaires pour la réhabilitation de cette route.
Par Gracia KAKELA