La province de la Tshopo entre dans une nouvelle phase dans la gestion de son secteur des transports. Face à des pratiques frauduleuses et à un manque à gagner significatif, le chef de division provinciale des transports, Jean Mari OLENDA, a décidé de prendre des mesures énergiques. En redéployant les agents de contrôle vers des postes stratégiques, il entend mettre un terme aux agissements illégaux et accroître les recettes publiques.
« C’est un tournant décisif que vient de marquer Jean Mari OLENDA. En affectant les agents de contrôle aux postes d’Avakubi, du PK 23 et du PK 126, il adresse un message clair aux trafiquants et aux fraudeurs qui sévissent dans la province. Ces postes, situés aux points névralgiques du réseau routier, constituent en effet des passages obligés pour de nombreux véhicules. En renforçant la présence de l’État à ces endroits, le chef de division espère éradiquer les faux documents de frontière et les autres pratiques illicites qui perdurent depuis trop longtemps. »
« Les enjeux sont considérables. Le secteur des transports représente une ressource essentielle pour l’économie provinciale. Les recettes générées par les taxes et les amendes permettent de financer de nombreux projets d’infrastructure et de services publics. Or, ces dernières années, une part importante de ces recettes a été détournée au profit de quelques individus peu scrupuleux. Par ce réaménagement, Jean Mari OLENDA souhaite inverser cette tendance et veiller à ce que chaque centime perçu serve l’intérêt général. »
« Je compte sur cette nouvelle équipe pour augmenter de 25 à 30 % les recettes afin d’augmenter le budget national », a déclaré Jean Mari OLENDA. Le chef de division est convaincu que ce réaménagement permettra de redresser la situation et de donner un nouvel élan au secteur des transports en Tshopo.
Ce renouveau dans le secteur des transports constitue un vent de fraîcheur pour la province de la Tshopo. En renforçant les contrôles et en luttant contre la fraude, les autorités provinciales espèrent non seulement augmenter les recettes publiques mais aussi améliorer la sécurité routière et favoriser un développement économique plus équitable. Reste à présent à mesurer les résultats de cette nouvelle politique.
Rédaction