Le Gouvernement congolais a tenu à rassurer ses ressortissants vivant en Tunisie qu’il suit de prêt la situation qui prévaut dans ce pays magrébin; avec la traque qui s’effectue contre les africains subsahariens.
Ces assurances ont été rapportées par le Vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula, lors d’un échange avec la presse.
Christophe Lutundula a rappelé aux chevaliers de la plume qu’il a été saisi personnellement par les Congolais vivant en Tunisie, sur les cas des xénophobes dont les africains de pays subsahariens sont victimes ces derniers temps.
« Nous sommes au courant et nous suivons la situation, nous attendons le rapport de l’ambassadeur pour connaitre s’il y a des Congolais précis qui ont été agressés, qui ont fait l’objet des traitements inhumains, dégradants, des traitements contraires à leur dignité et leur honneur, nous allons utiliser tous les instruments diplomatiques. (…)nous allons assumer nos responsabilités », a fait savoir le ministre Christophe Lutundula
Le chef de la diplomatie congolaise dit avoir déjà instruit la représentation diplomatique congolaise en Tunisie de s’imprégner réellement situation des Congolais sur place.
» (…) j’ai donné l’instruction pour qu’on nous fasse un rapport précis, même détaillé pour nous permettre d’avoir une saisine complète de la question. J’ai aussi demandé que l’ambassadeur avec les autorités tunisiennes travaillent pour assurer la sécurité optimale de nos compatriotes. Enfin, je l’ai instruit d’organiser des rencontres avec nos compatriotes pour rehausser leur moral et leur dire aussi que quand on est dans un pays, il est de règle qu’on obéisse aux lois de ce pays-là, qu’on se soumette à toutes les règlementations quelconque de séjour de ce pays-là », a t-il fini par rappelé.
Le tour de vis sécuritaire contre les migrants subsahariens en situation irrégulière ou non se resserre de plus en plus, et les agressions aléatoires continuent; après le discours du Président tunisien, Kaïs Saïed, tenu mardi 21 février dernier.
Le chef de l’État tunisien a tenu des propos polémiques qui a évoqué « les masses incontrôlées de migrants venues du sud du continent ».
Il a soulevé la nécessité de mettre rapidement fin à l’immigration clandestine des africains noirs, estimant que leur présence en Tunisie était source de » violence, de crimes et d’actes inacceptables ».
Murphy Fika