« Surveillance et contrôle à priori de certaines opérations des recettes et des dépenses publiques », voilà l’objectif que s’est assigné le patron de l’Inspection Générale des Finances, (IGF), Jules Alingete Key à travers » la patrouille financiere » lancée il y a peu.
Dans un Tweet publié le dimanche 27 août, l’Inspecteur Général de l’IGF compte bien pérenniser cette action dans les entreprises, établissements, ainsi que dans les entités publiques afin de barrer la route aux anti-valeurs dans la gestion publique d’État.
La patrouille financière de l’IGF est une action salvatrice pour la République. Elle témoigne de sa ferme volonté de mettre fin à l’anarchie dans les finances publiques.
L’Inspection Générale des Finances (IGF) s’appuie fortement sur une approche préventive face à l’ampleur du détournement des deniers publics. Cette politique met mal à l’aise certains gestionnaires enclins à la prédation de l’argent de l’État.
Dans ses missions de vérifier, contrôler, assurer l’audit technique, administratif, financier et comptable à priori, concomitant et à posteriori, l’IGF peut aligner une enquête dans une entreprise publique avec l’autorisation du chef de l’État de qui ce service dépend directement. Et avec le contrôle concomitant, ce gendarme financier permet à la nation de ne pas perdre ses fonds. Puisqu’il a été démontré qu’avec le contrôle à posteriori, l’Etat s’en sort souvent perdant, les fonds ayant déjà été détournés.
Instaurée sous la houlette du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, la patrouille financière consiste dans ses missions à vérifier, contrôler, assurer l’audit technique, administratif, financier et comptable à priori, concomitant et à posteriori. Dans son action, l’IGF peut aligner une enquête dans une entreprise publique.
Avec la patrouille financière, l’œil du président de la République dans la gestion du trésor public tient mordicus à poursuivre le travail consistant à traquer les criminels financiers, en plus de libérer les finances publiques congolaises.
Les pertes causées par les prédateurs des finances publiques constituent un manque à gagner pour l’État congolais. Le seul rempart qui reste à la République Démocratique du Congo aujourd’hui, c’est d’anticiper le détournement et de les en empêcher. Cela, grâce surtout à : un contrôle à priori concomitant et un contrôle à posteriori, d’ou la « patrouille financière » .
Murphy Fika