Après des longues négociations qui sont allées au delà du calendrier prévu, les délégués de près de 200 pays ont finalement adopté un texte final, à l’issue de la réunion plénière de clôture de la 27è édition de la conférence annuelle des Nations-Unies sur le climat en Egypte, ce dimanche 20 novembre.
Au bord de la Mer rouge, les participants ont aussi validé une série de résolutions, parmi lesquelles la création d’un fond par des pays riches, sur les préjudices liées à la crise climatique pour les pays en developpement et la limite des émissions de gaz à effet de serre », a annoncé le président de la cop-27, l’égyptien Sameh Choukri.
La création d’un mécanisme de soutien aux plus vulnérables au changement climatique constitue le point majeur à retenir en ce qui concerne les innovations apportées par les délégués.
Un point salué par les differents participants, et qui a suscité de l’espoir à cette 27ème conférence internationale, qui semblait être au bord de l’échec.
Cette COP-27 laisse une nouvelle fois de plus un goût d’inachevement, et les déceptions en rapport avec le deuxieme point, pourtant sur « la réduction de CO2 », à savoir le charbon, le pétrole et le gaz.
» Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant,… et c’est une question à laquelle cette COP n’a pas répondu », a déclaré Antonio Guterres, Secrétaire Général de l’ONU.
Le texte ainsi calide, souligne que les impacts du dérèglement climatique seraient bien moins importants à 1,5°C. Côté énergie, la fin des « subventions inefficaces aux carburants fossiles » est affirmée mais pas la sortie du pétrole ou du gaz.
Par Murphy FIKA