Par Ben Dongoko
Le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi a participé par visioconférence à la 75 ème assemblée générale des nations unies, ce mardi 22 septembre 2020. Pendant que tous les voisins de la RDC reconnaissent jusqu’à présent la responsabilité du Rwanda dans les massacres perpétrés dans la partie Est de la RDC, le président Félix Tshisekedi a simplement voulu caresser le pays agresseur dans le sens du poil. Malgré des nombreux rapports des nations unies qui ont à maintes reprises pointé le pays de Paul Kagame, Tshisekedi emploi des vocabulaires adoucissant.
“Le constat établi d’une manière générale que ces groupes armés disposent des moyens qui leur permettent de poursuivre leurs activités. Ces moyens proviennent souvent de l’exploitation illicite des ressources naturelles écoulées, en dehors de la république démocratique du Congo, à travers des réseaux bien établis et, sans aucun doute, avec l’aide de certains souteneurs. Nous ne pouvons pas, en effet, arriver à neutraliser les groupes armés sans éradiquer leurs sources d’approvisionnement et d’appui que sont ces réseaux et autres souteneurs. Je lance un appel à la communauté internationale afin que des sanctions appropriées, ciblées et efficaces leur soient appliquées”.
Dans son speech, il a évoqué, en amont, la situation précaire dans l’Est du Congo; et, a émis, en aval, des pistes des solutions susceptibles d’arrêter l’hémorragie.
Devant la tribune des Nations unies le président de la RDC n’a pas caché de dénoncer sans indexé les auteurs, les groupes armés qui pratiquent une guerre non conventionnelle et asymétrique.
“Ils agissent en totale méconnaissance de la valeur humaine et commettent des exactions et des violations massives des droits de l’homme, notamment par des viols et des massacres à des répétitions des populations civiles…”, déclare Félix Tshisekedi.
Le premier citoyen de la République Démocratique du Congo a souligné que la paix dans la partie Est de son pays est encore un luxe. À l’en croire, les groupes armés, aussi bien nationaux qu’étrangers continuent à semer la mort et la désolation ; ils s’attaquent non seulement aux FARDC, mais aussi aux soldats de la MONUSCO et même à la population civile.
Pour pallier ces crimes, le fils du sphinx de Limete a suggéré la stratégie de « la racine »; autrement dit, neutraliser d’abord ces sources d’approvisionnement et d’appui. Loin de s’arrêter par là, il a également plaidé pour le renforcement de la collaboration sur le terrain au sein des unités de la Monusco et avec les FARDC.
In fine et dans la même logique des stratégies, Félix Antoine Tshisekedi s’est inscrit en faveur du principe d’accroître la capacité opérationnelle de la brigade d’intervention.