Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a réuni autour de lui quelques membres de son gouvernement, à l’occurrence le ministre des Droits humains, et le ministre de la Santé, le mardi 07 février.
Il a été question pour le chef du Gouvernement et son équipe, de faire le point sur les cas de violations des droits de l’homme caractérisées par des actes de torture en public sur les femmes et les enfants à Salamabila dans le territoire de Kabambare au Maniema, afin d’envisager des mesures idoines.
» (…) C’est d’autant plus grave que le Premier Ministre qui était saisi, a voulu avoir la lumière après le grand visiteur que nous avons reçu, le Pape. On ne peut pas s’en cacher. Le Premier Ministre a convoqués les différents responsables, pour étudier la réponse du Gouvernement qu’il faut apporter à nos compatriotes à cette grande préoccupation de violations des droits de l’homme. Nous avons donc échangé pour envisager ce que le Gouvernement doit faire », a déclaré Albert Fabrice Puela, ministre des Droits Humains.
Pour le chef du gouvernement l’on ne peut pas se permettre de faire la Loi en pleine République Démocratique du Congo, en appliquant la charia, se mettre à flageller les femmes qui porteraient les pantalons ou les petites robes.
» le corps de la femme est sacré. Tout comme tout autre corps. C’est à travers la femme que nous venons au monde. On ne peut pas tolérer cela et c’est pourquoi nous avons été autour du Premier Ministre pour envisager ce qui doit être fait », a ajouté Albert Fabrice Puela.
Notons qu’une grande délégation des députés nationaux, des sénateurs, des députés provinciaux et autres notables de la province du Maniema avaient saisi le ministre des droits humains sur des cas graves des violations des droits de l’homme que ses compatriotes.
Murphy Fika