Dans la nouvelle résolution prolongeant le mandat de la MONUSCO en République Démocratique du Congo, le conseil de sécurité a demandé instamment à la MONUSCO de se retirer du Tanganyika d’ici à mi-2022 et de consolider sa présence en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, les trois provinces où persistent des conflits ouverts.
Présentée par la France, la résolution maintient, par ailleurs, l’effectif maximum autorisé de la MONUSCO à 13500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1050 membres d’unités de police constituées.
Elle approuve également le déploiement, à titre temporaire d’un maximum de 360 membres d’unités de police constituées, à condition qu’ils soient déployés en remplacement du personnel militaire.
Toujours dans le domaine sécuritaire, la MONUSCO continuera d’avoir comme priorité d’offrir au Gouvernement congolais un appui au désarmement, à la démobilisation, au rapatriement, à la réinstallation et à la réintégration des combattants étrangers non soupçonnés des crimes internationaux les plus graves et les aider à retourner à une vie civile Pacifique.
Elle devra également assurer la protection du personnel, des installations et du matériel des Nations Unies, tout en surveillant l’application de l’embargo sur les armes concernant la RDC.
En outre, le conseil de sécurité se félicite du plan de transition fondé sur la stratégie commune de retrait progressif et échelonné de la MONUSCO approuvé par sa résolution 2556 (2020).
Par Bien-aimée Bosasele