L’ambition de remporter haut la main la prochaine présidentielle reste de mise en République démocratique du Congo où opposition et majorité travaillent d’arrache-pied pour gagner le jackpot mis en jeu.
Pour y parvenir, l’opposition et la majorité au pouvoir se réorganisent à l’interne en ouvrant les portes à une fédération des forces politiques en présence sur la scène politique congolaise. Cependant, contrairement à l’année 2018 au cours de laquelle le pays courait après une alternance au sommet de l’État, 2023 présente une spécificité épatante dont les acteurs politiques devraient saisir toute la portée.
En effet, le président du Centre estime que le combat auquel les politiques congolais seront livrés en 2023 est celui « d’incarner une alternative » crédible, a analysé Germain Kambinga, qui depuis 2021, ne cesse de sensibiliser les uns et les autres à intégrer cette dimension.
Toujours aussi perspicace comme il l’a toujours été, l’ex-ministre de l’Industrie sous Matata Ponyo reste convaincu de « l’émergence d’une figure forte et ralliement utile d’autres forces » pour espérer changer la donne sur terrain.
Ce faisant, l’unité de l’opposition ou de la majorité ne se pose plus avec acuité au regard du contexte de 2023.
Rappelons que la tension monte d’un cran en République démocratique du Congo à 7 mois des élections qui s’annoncent fort agitées. Le bloc de l’opposition donne rendez-vous le samedi 20 mai pour mobiliser le peuple congolais contre l’insécurité dans l’Est, la vie chère et exiger une représentation équitable dans le bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante Indépendante (CENI).
Par Gédéon ATIBU