« Vers l’application d’un modèle de croissance basé sur la création des effets de levier » , tel est le modèle issu des recherches en investissement et économie menées par le
lobbyiste et enseignant à l’université, Patrick Onoya.
Cette question a été au centre d’un échange, ce week-end à la salle Michel Norro de la Faculté des Sciences économiques et gestion de l’Université de Kinshasa.
Faisant l’économie de sa recherche, Patrick Onoya a expliqué au corps professoral de l’UNIKIN ainsi qu’aux étudiants de ladite faculté que l’importation des biens de consommation demeure l’épineux problème de l’économie congolaise.
Pour étayer sa thèse, cet enseignant à l’Unikin a indiqué que cela coûte au pays 2 milliards de dollars par mois soit 24 milliards l’an. La République démocratique du Congo (RDC), a-t-il ajouté importe 90% de ses biens de consommation.
Pour relancer l’économie de la RDC, recommande Patrick Onoya, le gouvernement doit s’attaquer aux questions structurelles.
Vu qu’il y a déjà l’existence d’un comité de conjoncture économique, Patrick Onoya propose qu’il puisse exister un comité de structure économique, parce que les questions, auxquelles il réfléchit, sont des questions structurelles.
Il a, par la même occasion, mis un accent sur la nécessité pour le gouvernement d’augmenter les investissements, pour stimuler le revenu national et réduire par la même occasion l’importation.
Par ailleurs, au sujet du climat des affaires dans les grandes agglomérations urbaines voire dans le Congo profond, ce Lobbyiste a révélé trois fondamentaux, au nombre desquels, le levier de la financiarisation de l’économie qui, à l’en croire, développe les marchés financiers en RDC pour répondre naturellement aux besoins d’investissement et du financement de l’outil productif ; le levier de la promotion de la production locale, c’est-à-dire, le développement de la production locale ; et enfin le levier du protectionnisme économique visant, à l’en croire, à limiter les importations de biens et de services afin de favoriser ou de protéger la production nationale ou locale de la concurrence étrangère dans l’optique de booster l’économie de la RDC.
Par Kevin Muteba