Le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, note avec regret la situation épidémiologique jugée très préoccupante dans quelques zones de santé de certaines provinces de la République démocratique du Congo.
Les services de ce ministère signalent la résurgence des épidémies telles que la Rougeole, le Méningite, la fièvre Typhoïde et la Monkeypox.
D’après une dépêche dudit ministère; dans la province du Nord-Kivu, quelques cas de rougeole ont été signalés dans 18 zones de santé. Les autorités sanitaires et leurs partenaires ont consenti des efforts et investissements bien plus importants pour assurer la riposte dans la région. Les équipes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de Médecins Sans Frontière (MSF) sont déjà dans le processus d’acquisition du vaccin de routine pour organiser une réponse vaccinale.
D’autres cas similaires ont été également enregistrés dans les provinces de la Tshopo, du Sankuru ainsi que de Lomami où l’on note aussi quelques flambées dans certaines zones de santé; indique la même source.
Par ailleurs, les analyses biomédicales confirment des nouveaux cas de la Méningite dans le territoire de Banalia, dans la province de la Tshopo où 5 échantillons ont déjà été signalés positifs au NM. 30 autres échantillons sont en cours d’analyse à l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB).
Le ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention rappelle qu’elle pourra donc être déclarée officiellement comme une épidémie dans cette partie de la République, dans le cas où 10 échantillons seraient testés positifs.
S’agissant de l’épidémie de la fièvre typhoïde, les services du ministère notent environ 24 personnes mortes sur plus de 700 cas enregistrés, entre octobre 2022 et février dernier, dans la zone de santé de Panzi, territoire de Kasongolunda, dans la province du Kwango. Une équipe de Médecin Sans Frontière (MSF) et l’INRB sont déjà intervenus. Et l’on enregistre une diminution du nombre des cas, indique la dépêche.
En ce qui concerne le Monkeypox, la province de la Tshopo, Tshuapa et le Sankuru enregistrent un grand nombre des cas. La réponse est organisée localement. Déjà, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a déployé une équipe de l’INRB dans la Tshopo pour une enquête qui va déterminer les causes exactes de la flambée de cette maladie.
Murphy Fika