Poursuivi pour le dossier du parc Agro industriel de Bukangalonzo, l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo a vu la prochaine audience du procès être repoussée en 2024. Par ricochet, il va concourir en homme libre à la présidentielle du 20 décembre prochain, a rassuré Dieudonné Kamuleta, président de la cour constitutionnelle lors de l’audience du lundi 13 novembre, consacrée au prononcé de l’avant dire droit sur les exceptions soulevées par les prévenus Deogratias Mutumbo et Grobler Christo Spephanus.
Le président de la cour constitutionnelle ne s’est cependant pas prononcé sur ce qui arriverait en cas de victoire de Matata Ponyo. Ce qui est sûr, la constitution n’autorise pas de poursuites pour un président en exercice.
Il a également fait savoir que le renvoi de la prochaine audience se justifie par « le laborieux » travail de contentieux des résultats qui attend cette haute juridiction après les scrutins prévus le 20 décembre 2023.
« La Cour ne peut pas empiéter ou perturber son exercice normal et constitutionnel pendant cette période. Tout le monde sait que juste après les élections, la Cour entre dans un processus de contentieux des résultats qui prend officiellement fin le 11 mars 2024. Passée cette étape là, la Cour va reprendre son cours normal et le rendez-vous est fixé au 18 mars 2023 », a fait savoir le président de la cour constitutionnelle.
Par Kevin Muteba