Alors que la guerre fratricide se poursuit au Soudan, l’Union africaine a finalement décidé de prendre les dispositions pour parvenir à la paix, a indiqué le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’exprimant ce vendredi à l’ouverture du 32e sommet de la Ligue arabe dans la ville saoudienne de Djeddah.
« Nous applaudissons les efforts appliqués par l’Arabie saoudite et les États-Unis afin d’introduire une trêve au Soudan. Nous appelons à mettre en œuvre une équipe internationale chargée d’établir la paix et la stabilité au Soudan », a-t-il annoncé.
Il indique que « l’aventure de violence au Soudan présente un risque de fragmentation pour toute la région ». En cela, il est persuadé que la crise sera résolue de manière non militaire.
La situation au Soudan s’est dégradée à la suite de désaccords entre le commandant de l’armée, Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige également le Conseil souverain (la structure dirigeante du pays) et le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdan Dogolo (Hemeti), son adjoint au Conseil. Ces désaccords concernent avant tout les délais de l’inclusion des FSR au sein d’une armée unie ainsi que la personnalité du commandant en chef des forces armées: un militaire de carrière, modèle prôné par Abdel Fattah al-Burhan, ou un président civil, format souhaité par Mohamed Hamdan Dogolo.
Par Gédéon ATIBU
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