L’armée congolaise ( FARDC) et la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ont lancé, ce vendredi 3 novembre, l’opération « Spring bok » pour sécuriser la ville de Goma et la cité de Sake, dans la province du Nord-Kivu.
Cette opération intervient après l’avancée des rebelles du M23 et des forces rwandaises (RDF) dans la région. Les rebelles du M23 ont repris le contrôle de la ville de Bunagana, à quelques kilomètres de Goma, et la RDF a renforcé sa présence militaire dans la région.
« Les rebelles du M23 sont forts plus qu’en 2013, mais la Monusco et les FARDC sont plus forts qu’eux et nous allons les défaire », a déclaré Miranda F., le commandant de la force de la Mission de l’ONU.
L’opération « Spring bok » vise à repousser les rebelles du M23 et de la RDF et à sécuriser la région. Elle implique des troupes des FARDC et de la MONUSCO, ainsi que des forces spéciales de la République du Congo.
« Nous sommes déterminés à sécuriser la ville de Goma et la cité de Sake », a déclaré le général Guillaume Ndjike, lieutenant-colonel en chef des FARDC, avant de préciser que : Nous allons faire tout notre possible pour protéger les civils ».
L’opération « Spring bok » est soutenue par la communauté internationale. Les États-Unis, la France et la Belgique ont annoncé qu’ils fourniraient un soutien militaire et financier à l’opération.
« Nous sommes aux côtés de la RDC et de la MONUSCO dans leur lutte contre les rebelles du M23. Nous allons fournir le soutien nécessaire pour assurer la sécurité de la population civile « , a soutenu le secrétaire d’État américain Antony Blinken.
Célestin Botoleande