Le monde célèbre ce mardi 25 avril 2023, la journée mondiale du paludisme avec comme thème : « Il est temps d’atteindre l’objectif zéro paludisme : investir, innover, mettre en œuvre ».
En République démocratique du Congo, cette journée a été célébrée à Lubumbashi, où la campagne de la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées d’insecticide en longue durée MILD est lancée.
Le ministre de la santé publique, Samuel-Roger Kamba a lors de son message, fait savoir que la densité événementielle de ce fléau tient aux dégâts dont il est responsable et qui en fait une catastrophe lente ou silencieuse, particulièrement dans le pays, avant de signaler l’introduction dans les tout prochains jours du vaccin RTS,S recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) viendra s’ajouter des autres mesures préventives pour la lutte contre ce fléau.
Il a souligné que l’élimination du paludisme constitue un défi majeur devant être relevé par des scientifiques congolais et le personnel de santé engagés dans la lutte contre cette maladie, pour l’atteinte des objectifs fixés à l’horizon 2030. Ainsi, tout le monde doit s’y impliquer selon la recommandation du chef de l’Etat Felix Tshisekedi.
« …« l’atteinte de Zéro cas de paludisme en RDC » constitue une interpellation adressée à nous tous sans exception, du Chef de l’Etat au tout dernier citoyen Congolais, habitant la ville ou la campagne, ou toute personne ayant choisi la RDC comme sa seconde patrie. Cet engagement ne doit pas se limiter à la parole, mais plus se traduire dans le quotidien. » a-t-il souligné
Par ailleurs, il a donné quelques indicateurs des interventions à entreprendre pour la lutte contre le palu à savoir :
S’assurer que l’environnement domiciliaire et péri-domiciliaire ne serve ni d’abri, ni de gîte de reproduction aux moustiques ; Dormir et faire dormir tous les membres de familles, pendant toutes les nuits et durant toute l’année sous la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action ;
Bien connaître les signes de la malaria et se présenter au centre de santé ou au site des soins le plus proche pour recevoir un traitement approprié, conforme à la politique nationale de lutte antipaludique ;
mouvements de l’enfant dans le ventre de sa mère, pour y recevoir les premiers conseils et les médicaments contre le paludisme en vue de se protéger et protéger l’enfant qu’elles portent en leur sein.
Enfin, faire vacciner les nourrissons et enfants de moins de cinq ans contre le paludisme dès la mise en œuvre prochaine du vaccin RTS,S en RDC.
Célestin Botoleande